Académie des Arts et des Lettres
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 Allée B: contes

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Roen
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MessageSujet: Allée B: contes   Allée B: contes EmptyDim 15 Jan à 4:29

Contes en rayon:

- Inconnu: l'histoire du riche bourgeois
- Andersen, tous les contes.
- Grimm, tous les contes.
- Shakespeare, Roméo et Juliette ( résumé, désolée mais il fait environ 200 pages, c'est trop long....)
- Voltaire: Zadig ( résumé)
Candide (résumé)
Le monde comme il va


Dernière édition par le Dim 15 Jan à 4:41, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Allée B: contes   Allée B: contes EmptyDim 15 Jan à 4:30

L'histoire du riche bourgeois:

Je vais aujourd'hui vous conter l'histoire d'un riche bourgeois d'Abbeville. Cet homme avait des terres, et beaucoup de biens.
Mais il advint que tout le pays fut ravagé par la guerre. Par crainte des ennemis, il quitta sa ville avec sa femme et son jeune fils, et vint à Paris.
Cet homme d'honneur était sage et courtois, la dame fort enjouée, et le jeune homme n'était ni sot ni malappris. Aussi les voisins furent-ils très heureux de les accueillir. On les tenait en grande estime. Le bourgeois faisait commerce, achetant et revendant les denrées si habilement, qu'il accrut beaucoup son bien.
Il vécut ainsi fort heureux, jusqu'au jour où il perdit sa compagne. Le jeune garçon, qui était leur seul enfant, en fut très attristé. Il parlait sans cesse de sa mère. Il pleurait, il se pâmait. Si bien que son père chercha à le réconforter.
- Beau doux fils, lui dit-il, ta mère est morte ; prions Dieu qu'il prenne son âme en pitié !
Mais sèche tes yeux, mon enfant, car de pleurer ne sert à rien. Te voilà bientôt chevalier, et d'âge à prendre femme. Nous sommes ici en terre étrangère, loin de nos parents et de nos amis. Si je venais à disparaître, tu te trouverais bien seul, dans cette grande ville.
Aussi voudrais-je te voir marié. Il te faut une femme bien née, qui ait oncles, tantes, frères et cousins, tous gens de bon aloi. Certes, si j'y voyais ton bonheur, je n'y ménagerais guère mes deniers.
Or, devant la maison du prud'homme habitait une demoiselle hautement apparentée. Son père était un chevalier fort expert au maniement des armes, mais qui avait mis en gage tous ses biens et se trouvait ruiné par l'usure.
La fille était gracieuse, de bonne mine, et le prud'homme la demanda à son père.
Le chevalier, de prime abord, s'enquit de sa fortune et de son avoir. Très volontiers, il lui répondit :
- J'ai, tant en marchandises qu'en deniers, mille et cinq cents livres vaillants. J'en donnerai la moitié à mon fils.
- Hé ! beau sire, dit le chevalier, si vous deveniez templier, ou moine blanc, vous laisseriez tout votre bien au Temple ou à l'abbaye. Nous ne pouvons nous accorder ainsi ! Non, sire, non, par ma foi !
- Et comment l'entendez-vous donc ?
- Il est juste, messire, que tout ce que vous possédez, vous le donniez à votre fils. À cette seule condition, le mariage sera fait.
Le prud'homme réfléchit un temps.
- Seigneur, j'accomplirai votre volonté, dit-il.
Puis il se dépouilla de tout ce qu'il avait au monde, ne gardant pas même de quoi se nourrir une journée, si son fils venait à lui manquer.
Alors le chevalier donna sa fille au beau jeune homme.
Le prud'homme vint demeurer chez son fils et sa bru. Ils eurent bientôt un jeune garçon, aussi sage que beau, plein d'affection pour son aïeul ainsi que pour ses parents.
Douze années passèrent. Le prud'homme devenait si vieux qu'il lui fallait un bâton pour se soutenir. Comme il était à la charge de ses enfants, on le lui faisait cruellement sentir. La dame, qui était fière et orgueilleuse, le dédaignait fort. Elle le prit si bien à contrecoeur qu'enfin elle ne cessait de répéter à son mari :
- Sire, je vous prie, pour l'amour de moi, donnez congé à votre père. En vérité, je ne veux plus manger, tant que je le saurai ici.
Le mari était faible et craignait beaucoup sa femme. Il en fît donc bientôt à sa volonté.
- Père, père, dit-il, allez-vous-en. Nous n'avons que faire de vous : allez vous punir ailleurs ! Voilà plus de douze ans que vous mangez de notre pain. Maintenant, allez donc vous loger où bon vous semblera !
Son père l'entend, et pleure amèrement. Il maudit le jour qui l'a vu naître.
- Ah ! beau fils, que me dis-tu ? Pour Dieu, ne me laisse point à ta porte. Il ne me faut guère de place. Pas même de feu, de courtepointe, ni de tapis. Mais ne me jette pas hors du logis : fais-moi mettre sous cet appentis quelques bottes de paille. Il me reste si peu de temps à vivre !
- Beau père, à quoi bon tant parler ? Partez et faites vite, car ma femme deviendrait folle !
- Beau fils, où veux-tu que j'aille ? Je n'ai pas un sou vaillant.
- Vous irez de par la ville. Elle est, Dieu merci, assez grande, vous trouverez bien quelque ami, qui vous prêtera son logis.
- Un ami, mon fils ! Mais que puis-je attendre des étrangers, quand mon propre enfant m'a chassé ?
- Père, croyez-moi, je n'y peux rien, ici je n'en fais pas toujours à ma volonté.
Le vieillard a le coeur meurtri. Tout chancelant, il se lève et va vers le seuil.
- Fils, dit-il, je te recommande à Dieu. Puisque tu veux que je m'en aille, de grâce, donne-moi quelque couverture, car je ne puis souffrir le froid.
L'autre, tout en maugréant, appelle son enfant.
- Que voulez-vous, sire ? dit le, petit.
- Beau fils, va dans l'écurie, tu y prendras la couverture qui est sur mon cheval noir, et l'apporteras à ton grand-père.
L'enfant cherche la couverture, prend la plus grande et la lus neuve, la lie en deux par le milieu, et la partage avec son couteau. Puis il apporte la moitié.
- Enfant, lui dit l'aïeul, tu agis laidement. Ton père me l'avait donnée toute.
- Va, dit le père, Dieu te châtiera. Donne-la tout entière.
- Je ne le ferai point, dit l'enfant. De quoi plus tard seriez-vous payé ? Je vous en garde la moitié, car vous-même de moi n'obtiendrez pas davantage. J'en userai avec vous exactement comme vous l'avez fait avec lui. De même qu'il vous a donné tous ses biens, je veux aussi les avoir à mon tour. Si vous le laissez mourir misérable, ainsi ferai-je de vous, si je vis.
Le père hoche la tête en soupirant. Il médite, il rentre en lui-même.
- Sire, dit-il, rebroussez chemin. Il faut que le diable m'ait poussé, car j'allais commettre un péché mortel. Grâce à Dieu, je me repens. Je vous fais à tout jamais seigneur et maître en mon hôtel. Si ma femme ne peut le souffrir, ailleurs je vous ferai bien servir. Vous aurez toutes vos aises, courtepointe et doux oreiller.
" Par saint Martin, je vous le dis, je ne boirai de vin ni ne mangerai de bon morceau, que vous n'en ayez de meilleur. Vous aurez une chambre privée, et à bon feu de cheminée. Vous aurez une robe telle que la mienne. À vous je dois fortune et bonheur, beau doux père, et je ne suis riche que de vos biens.
" Seigneurs, la leçon est bonne, croyez-m'en. Tel qui jadis s'est dépouillé pour son enfant subit trop souvent le sort de ce bourgeois.
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MessageSujet: Re: Allée B: contes   Allée B: contes EmptyDim 15 Jan à 4:31

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MessageSujet: Re: Allée B: contes   Allée B: contes EmptyDim 15 Jan à 4:31

Les contes des fréres Grimm:

http://www.chez.com/feeclochette/grimm.htm:
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MessageSujet: Re: Allée B: contes   Allée B: contes EmptyDim 15 Jan à 4:35

Shakespeare, Roméo et Juliette:

L'action se passe à Vérone où depuis des années, deux grandes familles, les Montaigu et les Capulet se vouent une haine inextinguible ( dont on ignore d'ailleurs les causes).
Roméo, fils et héritier de la famille Montaigu est amoureux de la belle Rosaline et ne craint pas d'affronter à ce sujet les facéties de ses amis Benvolio et Mercutio.
Capulet, le chef de la famille rivale s'apprête, lui, à donner une grande fête pour permettre à sa fille, Juliette, de rencontrer le Comte Paris. Ce dernier, en effet, l'a demandé en mariage et les parents de Juliette sont favorables à cette union.
Roméo croyant y trouver Rosaline s'invite avec ses amis Benvolio et Mercutio à ce grand bal masqué. Il aperçoit Juliette et reste médusé devant sa beauté. Il tombe follement amoureux d'elle; coup de foudre réciproque. Il s'approche d'elle et l'embrasse à deux reprises puis se retire. Roméo et Juliette parviennent à découvrir leur identité réciproque. Ils sont accablés de se rendre compte qu'ils sont chacun, tombés amoureux, de leur pire ennemi.

A la nuit tombée, Roméo se dissimule dans le jardin des Capulet. Puis il s'approche sous le balcon de Juliette et lui déclare son amour. Tous deux rivalisent de propos passionnés .

Eperdument amoureux, il se confie le lendemain au frère Laurent, son confesseur . Tout d'abord incrédule, frère Laurent promet à Roméo de lui venir en aide et d'arranger son mariage, avec en plus l'espoir de réconcilier les Capulet et les Montaigu.

Tybalt, cousin de Juliette, provoque Roméo en duel. Mais le jeune homme tout à son bonheur et plein d'une sympathie "fraternelle" refuse de se battre. Mercutio, le confident et ami de Roméo, courageux et brillant, s'empresse de le remplacer. Il se bat contre Tybalt. Celui-ci le blesse grièvement. Mercutio meurt en maudissant la querelle des deux familles ennemies. Roméo venge la mort de son ami et tue Tybalt. Roméo, banni, doit s'exiler.

Juliettte se lamente. Son père , inquiet de son chagrin, décide de hâter son mariage avec le comte Paris. Le mariage doit avoir lieu le lendemain. Juliette s'y refuse . Son père la menace : ou elle épouse le Comte, ou il la renie. Elle court chez le frère Laurent qui lui propose de boire un philtre pouvant lui donner l'apparence de la mort pendant quarante heures : la croyant morte, on l'enfermera dans le tombeau des Capulet . Frère Laurent viendra alors avec Roméo la délivrer. Le frère promet d'avertir Roméo du stratagème. Juliette accepte de lui obéir. Restée seule dans sa chambre, elle boit le philtre. Le lendemain matin, la nourrice la découvre inanimée. Toute la famille pleure la mort de Juliette. Frère Laurent s'arrange pour que tout se déroule suivant ses plans.
A Mantoue, Roméo reçoit la visite de Balthasar, son serviteur, qui lui annonce la mort de Juliette. Il n'a qu'une hâte : se procurer du poison et revenir à Vérone pour mourir aux côtés de Juliette. Pendant ce temps, Frère Laurent apprend qu'un contretemps n'a pas permis à son messager d'informer Roméo de ce stratagème. Il décide de se rendre devant le tombeau des Capulet pour libérer Juliette.

Roméo se rend sur la tombe de Juliette et y rencontre Paris venu apporter des fleurs à sa fiancée morte. Un duel a lieu entre les deux jeunes hommes et Paris, mourant, demande à Roméo de l'amener près de Juliette. Celui-ci accepte. Roméo contemple l'éclatante beauté de Juliette et l'embrasse avant de boire le poison et de mourir à son tour. Frère Laurent est horrifié de découvrir les corps de Roméo puis de Paris. Il assiste au réveil de Juliette et veut la convaincre de le suivre et d'aller se réfugier au couvent. Mais Juliette découvrant le corps de Roméo mort près d'elle se poignarde avec la dague de son amant et meurt à ses côtés.
Le prince, les Capulet, le vieux Montaigu se rendent au cimetière. Frère Laurent leur raconte la triste histoire des "amants de Vérone". Les deux pères accablés déplorent cette haine , cause de leurs malheurs. Ils se réconcilient sur le corps de leurs enfants et promettent de leur élever une statue d'or pur.
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MessageSujet: Re: Allée B: contes   Allée B: contes EmptyDim 15 Jan à 4:41

Zadig

A Babylone, Zadig est un jeune homme comblé par la nature. Il est jeune, riche et beau. Il aime passionnément Sémire et est sur le point de l’épouser. Zadig, optimiste, est persuadé que le bonheur est possible. Hélas, il ne va enchaîner que désillusion sur désillusion.

Orcan , jaloux de l’amour entre Zadig et Sémire souhaite faire enlever cette dernière. Zadig prend la défense de sa bien-aimée. Il parvient à chasser les ravisseurs mais est gravement blessé à l’œil.

Durant sa convalescence , Sémire l’abandonne pour épouser Orcan. Zadig se réfugie dans les bras d’Azora, mais celle-ci se montre infidèle.

Déçu, Zadig décide de se consacrer à l’étude des sciences. Mais cette nouvelle activité ne va lui causer que des ennuis. Ses connaissances et la pertinence de son analyse lui valent de se retrouver en prison. Libéré, il essaye de se consoler en s’adonnant à la philosophie. Il reçoit chez lui les savants de Babylone. Mais ce succès suscite la jalousie du courtisan Arimaze, qui le fait incarcérer.

Innocenté, Zadig est libéré. Il devient le favori du roi et de la reine. Tout semble lui sourire, mais son sort semble dépendre du hasard. Il est nommé premier ministre du roi Moabdar et réussit à mettre en oeuvre une politique éclairée. Hélas, c’est son bonheur qui va causer son malheur. Il tombe amoureux de la reine Astarté qui se montre sensible à ses sentiments. Menacé de mort, Zadig doit quitter Babylone.

Commence alors pour lui une période d’errance. Sur le chemin de l’Egypte, il porte secours à une femme battue par un égyptien. Il tue celui-ci , est arrêté comme meurtrier et vendu comme esclave.

Grâce à son habileté, sa science et sa sagesse, il devient l’ami de son maître Sétoc. Zadig parvient ensuite à faire abolir une coutume barbare appelée « le bûcher des veuves ». Mais cette réforme lui vaut la haine des prêtres. Lors d‘un souper à Bassora, réunissant des convives de divers pays, les invités se querellent pour d’obscures questions de rites. Zadig parvient à les réconcilier en leur prouvant qu’ils sont tous du même avis et qu’ils adorent le même Dieu.

Mais les prêtres qui n’ont toujours pas accepté la réforme du « bûcher des veuves » parviennent à le faire condamner. Il échappe à la mort grâce à l’intervention d’Almona, une veuve qu’il a naguère sauvée du bûcher.

Setoc épouse Almona et Zadig envisage de rentrer à Babylone afin de revoir Astarté. En route, il est fait prisonnier par le brigand Argobad. Ce dernier lui apprend qu’une rébellion a éclaté à Babylone et que Moabdar est mort. Argobad le laisse partir. Zadig rencontre alors un pêcheur qui, maudissant sa destinée, a décidé de se suicider. Zadig l’empêche de le faire et lui fait rendre justice. Puis il croise des femmes à la recherche d’une plante destinée à soigner l’obésité de leur maître Ogul. Zadig découvre que la reine Astarté est parmi ces femmes. Zadig parvient à trouver le remède permettant de guérir Ogul et en échange, il obtient la libération d’ Astarté.

Astarté est reçue triomphalement à Babylone. Des combats doivent désigner celui qui l’épousera et qui deviendra le nouveau roi de Babylone. Zadig remporte le tournoi en désarçonnant tous ses adversaires. Mais l’un des rivaux, Itobad, parvient à s’emparer de l’armure de Zadig et à se faire proclamer vainqueur à sa place.

Désespéré, Zadig erre sur les bords de l’Euphrate . Il rencontre Jesrad, un vieil ermite. Jesrad et Zadig concluent un accord : ils ne doivent pas se séparer pendant plusieurs jours. Au bout de quelques jours, Zadig réalise que l’ermite n’est autre que l’ange Jesrad qui a pris les traits d’un vieil homme. L’ange explique à Zadig le sens de la vie : « il est important de se faire à l’idée que le mal est un élément nécessaire à l’ordre du monde et à la naissance du bien. »

Zadig n’est pas totalement convaincu et l’ange s’envole vers le ciel.

De retour à Babylone, Zadig est confronté à une série d’énigmes. Il les résout facilement. Il indique que c’est lui et non pas Itobad qui portait l’armure blanche lors du tournoi. Il est finalement rétabli dans ses droits et peut épouser Astarté et devenir roi . Babylone connaît alors une période de prospérité et de bonheur …

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MessageSujet: Re: Allée B: contes   Allée B: contes EmptyDim 15 Jan à 4:44

Candide

Résumé de Candide

Le jeune Candide, dont le nom traduit à la fois la naïveté et la crédulité vit dans le "meilleur des mondes possibles" chez son oncle, le baron de Thunder-ten-Tronckh.

Enfant naturel, Candide mène une existence heureuse dans cet univers idyllique : Le baron et la baronne de Thunder-ten-Tronckh possèdent en effet "le plus beau des châteaux". Candide est ébloui par la puissance de son oncle, et par les sophismes lénifiants du docteur Pangloss, le précepteur. Il admire également Cunégonde, la fille du baron. Tout bascule le jour des premiers ébats de Candide et de Cunégonde. La réaction du baron est brutale, Candide est banni et chassé de cet Eden. Il se retrouve dans "le vaste monde".

Candide est pris dans une tempête de neige et connaît la faim et le froid. Il est enrôlé de force comme soldat de l'armée bulgare. I prend la fuite. Capturé, il est condamné à recevoir quatre mille coups de bâton. Il échappe de justesse à la mort. Il assiste alors à la guerre et à ses massacres : c'est "une boucherie héroïque". Candide déserte et fuit jusqu'en Hollande. Il y découvre l'intolérance, et notamment l'hypocrisie sectaire d'un prédicateur huguenot. Il retrouve Pangloss rongé par la vérole. Son ancien précepteur a des allures de gueux. Il lui apprend que le beau château du baron Thunder-ten-Tronckh a été détruit et que Cunégonde a été violée et éventrée par les soldats bulgares. L'armée bulgare a également tué le baron, la baronne et leur fils. Candide et Pangloss sont recueillis et embauchés par Jacques, un bon anabaptiste qui les emmène au Portugal où le réclame son commerce. Hélas, au large de Lisbonne, leur navire connaît une horrible tempête. Le bateau du généreux négociant est englouti et ce dernier périt dans le naufrage. Candide et Pangloss en réchappent par miracle. Dès leur arrivée à Lisbonne, se produit un épouvantable tremblement de terre. Candide et Pangloss participent eux opérations de sauvetage, mais nos deux héros sont arrêtés pour propos subversifs et déférés à l'Inquisition. Pangloss est pendu et Candide flagellé. Une vieille dame le soigne et le mène de nuit dans une maison isolée. Il est présenté à une superbe femme : Cunégonde. Elle lui confirme qu'elle a été violée et éventrée, et que c'est par miracle qu'elle est encore en vie : "on ne meurt pas toujours de ces deux accidents". Cunégonde est devenue à la fois la maîtresse de Don Issachar, un banquier juif et du grand inquisiteur de Lisbonne. Menacé par ses deux rivaux, "le doux Candide", parvient à les tuer. Candide, Cunégonde et la vieille dame s'enfuient alors en direction de Cadix. Ils arrivent à Cadix au moment où un bateau s'apprête à partir en Amérique latine. Son équipage est chargé d'aller y combattre la rébellion qui règne contre les rois d'Espagne et du Portugal. Candide parvient à se faire engager. Il embarque avec Cunégonde, la vieille dame et deux valets. Lors de la traversée, la vieille dame raconte son aventure. Fille d'un pape et d'une princesse, elle a grandi " en beauté, en grâces, en talents, au milieu des plaisirs, des respects et des espérances..." Puis elle a connu une suite épouvantable de malheurs : l'empoisonnement de son fiancé, l'enlèvement de sa mère, sa vente à des marchands d'esclaves. Elle s'est retrouvée prisonnière dans un fort, puis elle est devenue l'esclave d'un seigneur moscovite qui l'a batttue. Elle finira par devenir la servante de Don Issachar qui la met à disposition de Cunégonde à qui elle se lie.

Suite à ce récit, la vieille dame demande aux autres passagers de raconter leur histoire. Les récits s'enchaînent, plus noirs les uns que les autres. Candide commence à prendre conscience que le mal existe sur cette terre.

A peine arrivés à Buenos Aires, Candide et Cunégonde sont à nouveau séparés. La vielle dame conseille en effet à Cunégonde de rester auprès du gouverneur qui s'est épris d'elle et à Candide de fuir l'Inquisition qui a retrouvé sa trace. Candide part avec son valet Cacambo se réfugier chez les jésuites du Paraguay. Ils y retrouvent le frère de Cunégonde, lui aussi miraculeusement rescapé. Le baron évoque son miracle : Alors qu'on allait l'enterrer, le battement de sa paupière l'a sauvé. On l'a soigné et guéri. Sa beauté, fort appréciée, lui a valu une grande fortune. Mais le jeune baron refuse qu'un bâtard puisse épouser sa sœur et frappe Candide du plat de son épée. Celui-ci se défend et le tue d'un coup d'épée.

Candide et Cacambo reprennent la fuite et se retrouvent dans un pays inconnu. Il sont faits prisonniers par les indigènes et sont à deux doigts d'être mangés. Ils ne doivent leur salut qu'à la verve et à l'habileté de Cacambo. Ils sont graciés.

Ils se dirigent alors vers Cayenne, à la recherche de la colonie française. Ils souffrent de la faim. Un jour, ils découvrent un canot sur une rivière. Ils montent à bord et se laissent porter par le courant. Le canot emprunte une voûte secrète. Candide et Cacambo se retrouvent sous terre, dans une magnifique contrée, l'Eldorado, "le pays où tout va bien" : un pays où les repas sont délicieux, les mœurs pacifiques, la population heureuse , la religion tolérante et le souverain humaniste. Mais nos héros sont trop vaniteux pour se satisfaire de cet univers idéal. Ils souhaitent revenir en Europe avec l'espoir d'éblouir Cunégonde et le monde entier de leur récit et de leur richesse. Le souverain du royaume en effet les laisse partir avec cent moutons chargés de nourriture, de pierres précieuses et d'or. Il les met aussi en garde : le bonheur ne se trouve ni dans les pierres précieuses ni dans l'or.

Candide et Cacambo retrouvent le monde. Pendant plus de trois mois, ils marchent dans les marais, les déserts et au bord des précipices. Leurs moutons meurent les uns après les autres. Lorsqu'ils arrivent à Surinam, ils n'ont plus que deux moutons. Ils rencontrent alors un esclave noir atrocement mutilé. Ceci révolte Candide et l'amène à donner une autre définition de l'optimisme : " la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal".

Nos deux héros se séparent : Candide envoie Cacambo racheter Cunégonde au gouverneur de Buenos Aires , tandis qu'il ira l'attendre à Venise.

Mais Candide se fait duper et voler par un marchand qui lui prend ses deux derniers moutons et s'embarque pour Venise sans l'attendre. Il parvient finalement à trouver un vaisseau en partance pour Bordeaux et s'embarque en compagnie d'un pauvre savant persécuté à qui il paye son voyage. Il a l'espoir que ce compagnon puisse le "désennuyer" durant le traversée.

Sur le bateau qui les emmène à Bordeaux Candide et Martin, le savant discutent du bien et du mal et de la nature de l'homme. Martin lui indique qu'il est convaincu de la prédominance du Mal sur le Bien . Et comme pour illustrer son propos, ils assistent un combat entre un navire espagnol et un vaisseau hollandais . Ce dernier coule et une centaine d'hommes se noient. Ce combat est pour Martin l'illustration des rapports humains de la façon dont " les hommes se traitent les uns les autres."

Après son arrivée à Bordeaux, Candide préfère se rendre à Paris qu'à Venise. Il n'y connaît qu'amertume et déception : un abbé retors et de fausses marquises et une fausse Cunégonde qui se révèlent être de vraies voleuses . Il se fait même injustement arrêter et ne parvient à s'enfuir qu'en soudoyant un officier de police.

Il embarque alors en compagnie de Martin pour l'Angleterre. Il assiste à l'exécution d'un amiral condamné pour " n'avoir pas fait tuer assez de monde." Finalement, il refuse de débarquer en Angleterre et demande au capitaine du bateau de l'emmener directement à Venise.

A Venise, il ne retrouve ni Cacambo, ni Cunégonde mais tombe sur Paquette, l'ancienne suivante de la Baronne de Thunder-ten-Tronckh. Elle vit en compagnie d'un moine, Giroflée. Ses confidences et celles du moine font apparaître à Candide des misères cachées. Candide décide alors de rendre visite au seigneur Pococurante qui a la réputation de n'avoir jamais eu de chagrin.

Le jeune héros s'émerveille de l'univers et de la personnalité de son hôte. Pourtant celui-ci évoque a demi-mot le dégoût et la lassitude du blasé. Candide ressort pourtant de cet entretien avec l'impression que le seigneur Pococurante est "le plus heureux de tous les hommes", car affranchi des biens matériels. Martin, lui, est plus pessimiste, il estime que ce seigneur est écœuré de tout ce qu'il possède.

Au milieu d'un souper de carnaval, alors que Candide dîne avec six malheureux anciens rois qui ont perdu leur royaume, il retrouve Cacambo qui est devenu esclave. Il lui apprend que Cunégonde l'attend sur les bords de la Propontide, près de Constantinople. Elle aussi est devenue esclave et est devenue très laide.

Candide se rend à Constantinople . Sur la galère, il croit reconnaître parmi les galériens le docteur Pangloss et le jeune baron ( tous deux mal tués). Il les rachète au capitaine du navire.

Les deux anciens galériens racontent leurs aventures, mais le récit de leur malheurs ne perturbe pas candide qui est toujours convaincu que " tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes."

Candide retrouve Cunégonde, et il est saisi d'horreur à la vue de cette femme hideuse et défigurée. Il la rachète ainsi que la vieille femme. Il ne l'aime plus, mais l'épouse " par bonté" malgré le refus répété de son frère.

Candide se débarrasse du jeune baron en le renvoyant aux galères . il achète avec ses derniers diamants une modeste métairie où viennent se réfugier Paquette , le frère Giroflée, Pangloss, Martin, Cunégonde et Candide. Un sage vieillard leur conseille le travail qui "éloigne de nous trois grand maux, l'ennui , le vice et le besoin".

Candide en arrive à cette conclusion qui recueille l'assentiment de tous ses compagnons : " il faut cultiver son jardin."

Voltaire
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